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L’Adi et son potentiel pour la gestion des Alata implicant tous

La collecte de coquillages pour la subsistance qui règne le long des rives de mangroves de l'île Fanalei et du passage n’est pas contrôlée par les Adi. Les mangroves ont toujours été laissées aux femmes et filles ramassant des coquillages comestibles. Elles ramassent les trois meilleurs types d’huîtres et de palourdes comestibles qui poussent autour de racines aériennes. Les femmes Lau commercialisent ces coquillages aux femmes «Bush» contre des tubercules tels que l'igname et le taro.

L’arrivée des lunettes de plongée vers 1925, a permis aux gens de voir et de récolter efficacement sous l’eau. L'introduction de la technologie des lunettes coïncidait avec la demande du marché international pré-Seconde Guerre mondiale de coquilles de nacres, ce qui attira les acheteurs chinois et allemands dans les îles Salomon. Les Lau du passage Port Adam, contrairement à leurs parents Lau du nord, étaient motivés par l'argent et ont imposé un Adi pour les coquilles de nacres commercialisables, tout en mettant fin à l’Adi pour la pêche au filet.

Le chef Fanalei en tant que gardien de l’Alata exige encore un Adi pour les coquilles de nacres pour constituer des stocks et des droits de réserve de cette valeur au comptant. Contrairement aux poissons, les coquilles de nacres sont non-périssables et simples à stocker pour la vente. N’importe qui, provenant du clan principal ou non, peut demander au chef de lui accorder le droit d’être un créateur d’Adi. Homme et femme peuvent être créateurs d’un Adi puisque les hommes et les femmes «Saltwater» peuvent ramasser les coquilles.

L’arrivée des lunettes de plongée vers 1925, a permis aux gens de voir et de récolter efficacement sous l’eau. L'introduction de la technologie des lunettes coïncidait avec la demande du marché international pré-Seconde Guerre mondiale de coquilles de nacres, ce qui attira les acheteurs chinois et allemands dans les îles Salomon. Les Lau du passage Port Adam, contrairement à leurs parents Lau du nord, étaient motivés par l'argent et ont imposé un Adi pour les coquilles de nacres commercialisables, tout en mettant fin à l’Adi pour la pêche au filet.

Le chef Fanalei en tant que gardien de l’Alata exige encore un Adi pour les coquilles de nacres pour constituer des stocks et des droits de réserve de cette valeur au comptant. Contrairement aux poissons, les coquilles de nacres sont non-périssables et simples à stocker pour la vente. N’ importe qui, provenant du clan principal ou non, peut demander au chef de lui accorder le droit d’être un créateur d’Adi. Homme et femme peuvent être créateurs d’un Adi puisque hommes et femmes «Saltwater» peuvent ramasser les coquilles.

Pour commencer l'interdiction, le créateur de l’Adi met un bâton sur le récif et fait savoir à tout le monde quels types de coquilles et autres animaux marins sont inclus dans l’Adi, et déclare combien de temps durera l'interdiction. Mais en raison de l'introduction de lampes de poche étanches pour la plongée de nuit, le braconnage d’Adi a augmenté et est devenu un problème.

Lorsque l’Adi est terminé, le créateur annonce le jour d'ouverture de la récolte. Si le créateur de l’Adi n’est pas du clan propriétaire de l'Alata, il peut l’accompagner sur ce premier jour en guise de paiement de compensation. Toute autre personne qui souhaite une part, offre deux jours de travail au créateur de l’Adi, avec la récolte du troisième jour en guise de paiement. Il y a toujours des plongeurs qui recueillent avec moins de diligence afin d'avoir plus de récolte pour eux-mêmes à la fin.

La transition de Fanalei vers la pêche au filet hebdomadaire intense s’est alignée avec les pratiques du village depuis leur Adi pour la fin de la pêche au filet avant la Seconde Guerre mondiale. Cela a laissé les poissons du récif des Alata sans aucune interdiction de stocks de récupération/ conservation. Si les propriétaires des Alata de Fanalei étaient pour la réintroduction d’un Adi pour la trésorerie de la pêche au filet, les villageois pourraient facilement réincorporer la logique culturelle de leurs Adi.