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E s p a c e   d e   D i a l o g u e   e t   d e   D i v e r s i t é

Mémoire et Conscience Collectives

LA VOIX DE L'AFRIQUE DE L'OUEST - en lien avec son environnement maritime

Le Sens et les Sens - L'apprentissage continu

Proposition de projet de Carla Zickfeld -  (le projet est fermé)

Le concepte du projet Mare Nostrum a été lancé en 2009. Cliquez ici pour le dépliant de Mare Nostrum Sénégal.

La photo sur cette page représente une scène dans le village des arts à Dakar, courtoisie Aliou Sall.

 


  • Le projet 'Mare Nostrum – Espace pour le dialogue et la diversité' veut aller vers une formation esthétique:

La formation esthétique - adaptée au projet Mare Nostrum signifie la formation des sens et de la préparation pour devenir capable d'une meilleure connaissance conceptuelle. 'Raisonnement visuel' - en tant que langue universelle - est le principe dans les processus de transformation, de réalisation, de communication et de médiation.

  • Le projet devrait commencer par le réseau d'écoles en Afrique de l'Ouest, en cours d'expérimentation d'abord au Sénégal, avec une méthodologie exemplaire:

L'objectif méthodologique principal est de préparer les jeunes afin de les rendre capables de développer le projet dans l'autonomie ; ceci devrait devenir leur projet, c'est à dire leur identification, dans laquelle ils seront capables en modelant et en communiquant - avec les moyens les plus divers - de façon autonome à traduire les voix singulières de leurs environnements.

Comment y arriver ? L'initiateur du projet, en collaboration avec le coordonnateur de Mundus maris en Afrique de l'Ouest, fournira des orientations méthodologiques et des outils permettant aux jeunes d'exprimer les racines essentielles de leur espace de vie en rapport avec la mer - et de développer finalement leur propre point de vue.

La méthodologie est déterminée par les travaux en cours eux-mêmes qui seront mis en marche - pas à pas - en donnant des impulsions motivantes, développées avec précision grâce à l'expérience croissante dans la région, à commencer dès la première immersion de l'initiateur au Sénégal.

  • Le projet est composé de deux cycles - et sera présenté par l'initiateur et le coordonnateur local - d'une manière exemplaire - dans la région elle-même.

Premier cycle: Mémoire collective

La collection des mémoires, liée à la mer environnante;

L'identification.

Deuxième cycle: Conscience collective

Trouver une position propre visualisée par rapport aux résultats de la recherche - négociée au travers les divers modules scientifiques.

Chaque cycle devrait se conclure par une manifestation dans un endroit approprié en Afrique de l'Ouest.

Les photos sur cette page sont respectivement (en haut) de Nduwhite Ahononu Ndubuisi, prise en mai 2010 sur la plage de Soumbedioune, dans les environs de Dakar, et (en bas) de Stefan Karkow, prise en juin 2010 à Hann.

 

 


  • Découverte de l'espace de vie des personnes impliquées:

 

Pour pouvoir donner des impulsions pour l'apprentissage continu, l'initiateur de ce projet devrait d'abord pouvoir s'immerger dans l'espace de vie de la région où la première approche se développera et rencontrer les personnes qui devraient être impliquées dans le projet: Des étudiants et professeurs, des artistes, des musiciens, des écrivains ou des griots, des scientifiques, des pêcheurs et des femmes.

  • La première immersion au Sénégal : du 4 au 19 juin 2010


Cliquez ici pour voir le projet de programme de la visite
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Une brochure brève offre des renseignements de base sur les changements dans les pêcheries et les écosystèmes au Sénégal et en Afrique de l'Ouest, disponible ici.

 

 


Dans la suite, les premières impressions spontanées recueillies au cours de ce voyage et des rencontres riches avec les artistes, scientifiques, chercheurs, éducateurs et bien d'autres, sont représentées sur ces pages décrivant la phase préparatoire du projet.

Ceux-ci seront documentées et élaborées plus en détail après le voyage et rendues accessibles par la suite.

À l'arrivée à Dakar, Aliou a offert un accueil chaleureux à Carla et Stefan. Diam AK Dalal.

Carla et Stefan ont été impressionnés par l'atmosphère très particulière de Dakar au Sénégal et par la chaleur de l'accueil. Les premières photos viennent d'arriver.

Ils se sont entre autres arrêtés à un groupe de griots de la Guinée qui chantaient et faisaient de la musique  pour leurs camérades travailleurs immigrés de ce pays voisin du Sénégal.

Voir ici l'action au vif (vidéo).

 

 

 

 

 

 

 

Sur le chemin vers la maison d'Aliou, ils passèrent naturellement aussi quelques-unes des scènes typiques: les bus colorés assurant une bonne partie du transports en commun (voir ci-dessus), les vendeurs dans la rue, des colporteurs et des gens faisant leurs courses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À l'heure du déjeuner, la famille d'Aliou a souhaité la bienvenue à Carla et Stefan. Ensemble, ils ont dégusté un repas très savoureux traditionnel qui unit tout le monde autour d'un grand plat, le Trébou Dieune.

Le plat est composé de riz et de poisson. Après cela, Aliou a préparé le déssert - en coupant des noix de coco à la machette. Heureusement, les mains y sont toujours - à part cela, les cocos et les mangues étaient aussi délicieux que le plat principal.

Après cette première rencontre avec des gens et la nourriture, la visite de la Biennale de Dakar a été sur le programme, avant sa conclusion, le 7 juin 2010. Tournez la page pour en obtenir quelques impressions.

 

 

 

 

 

 



 

Les sites principaux pour le programme officiel de DAK'ART 2010 ont été la Galerie Nationale et le Musée National.


Carla reflète sur sa visite et dit: "Après la visite de la Biennale DAK'ART 2010 j'ai encore compris mieux la brisance de l'art africain contemporain qui s'occupe de manière remarcable des questions existencielles d'aujourd'hui.

À la lumière de ce cadre global, il me semble qu'on est arrivé au moment d'une conscience collective - en comprenant la culture - et l'art comme part de la même - comme un des vecteurs plus importants de l'épanouissement materiel et moral de l'individu. - La vision synthétique et éxemplaire des images suivantes doit etre comprise dans cette perspective."


 

Voici quelques mots tirés de l'introduction du catalogue de la Biennale, par Gérard SENAC: [Je]"Préside une deuxième fois la Biennale de l'Art africain, l'année où alle fête ses vingt années d'existance, dans son pays qui lui même célèbre ses cinquante ans de souveraineté, est un privilège que j'apprécie à sa juste valeur...

«Le Sénégal sous le magistère de son premier Président-Poète Léopold Sédar SENGHOR a très tôt privilégé la Culture comme un des vecteurs de l'épanouissement matériel et moral de l'ndividu et a fort heureusement écarté la vision étroite d'une préoccupation artistique réservée à une seul élite mal enrichie et désoeuvrée...

Dans un monde qui ne voit l'Afrique que sous le prisme déformant d'un pessimisme de mauvais aloi, la pérennité de la Biennale au long de ces deux décennies ... est un signal fort envoyé par notre pays, sur un continent où aucune autre manifestation de cette envergure n'a pu se maintenir ...»


 

Voici les devises des deux commissaires de la Biennale:

Selon Rachida TRIKI:

« Une volonté d'émancipation ».

Selon Kunle FILANI:

« Eliminer les entraves à la créativité et assuyer les larmes d'Obama ».


Les images sur cette page ne montrent que très peu d'exemples d'approches artistiques (toutes les photos de Stefan Karkow).


Kiteng Banza Mouridja, née en 1980 en République Démocratique du Congo a présenté son installation «Union d'Etats - de 1848 à ce jour», 2009. Nous montrons deux vues partielles et l'aperçu général sur la droite ci-dessus.

 

Louis Bassène, un artiste sénégalais en ascendence qui a été également choisi pour exposer certaines de ses œuvres en Thaïlande sous peu, a montré « l'immigration clandestine » à DAK'ART 2010.

Plus d'informations sur une sélection d'artistes participants est disponible sur le site de la Biennale DAK'ART 2010. Cliquez ici pour en découvrir plus.


 

Ouvert en avril 1998, le Village des Arts à Dakar sur la route de l'aéroport Léopold Sédar Senghor, est une vitrine de la culture vivante au Sénégal. Vous y trouverez une atmosphère propice à la recherche et la création d'œuvres d'art - grâce à la présence d'artistes actifs, directeurs de galeries, architectes, conservateurs de musée, des hommes de culture et des étudiants des arts et bien d'autres.

Comme pour chaque Biennale, le Village des Arts participe au « Programme Off ». Cette année, 60 artistes, 6 ateliers, des peintures murales et plus de manifestations se penchent sur l'érosion côtière à travers le miroir de la réflexion et l'expression artistique.

La photo montre Aliou et Carla à côté de l'une des œuvres d'art monumentales dans le village.

Dans le cadre de sa visite préparatoire pour le projet «Mare Nostrum - La voix de l'Afrique de l'Ouest», Carla a eu plusieurs rencontres avec des artistes afin d'explorer les possibilités de collaboration. Entre autres, elle a rencontré les trois artistes présentés brièvement dans les pages suivantes:

  • Moussa Sambalaye DIOP
  • Mamadou Ndiaye THIA
  • Tamsir Diogou SECK.

Du point de vue artistique, ils partagent un dénominateur commun, mais leur relation avec la mer diffère.


Nous avons rencontré Moussa Sambalaye DIOP (son nom d'artiste) dans son atelier dans le Village des Arts à Dakar.

Il a étudié les beaux-arts à Dakar et à Paris, où il a également enseigné les arts visuels depuis 13 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un regard sur son atelier au Village des Arts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet artiste de renommée international a déjà collaboré à des activités antérieures de l'Initiative Mundus maris, notamment par l'enseignement des élèves du Collège d'enseignement moyen (CEM) de Kayar dans son atelier au Village des Arts (pour un exemple récent, voir l'atelier sur les scénarios de changement climatique et la pêche).

 

 

 

 

 

 

 

Dans la suite vous voyez trois œuvres récentes. Voir aussi une courte séquences avec ses observations (vidéo).

 

1. Les caves

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Le bleu de Samba

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Un clin d'oeuil à Seeva DIOP

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sambalaye DIOP est un lébou et membre de la grande famille du grand marabout des pêcheurs, Seydina Limamoulaye. Il nous a parlé de la relation extraordinaire entre le grand marabout et la mer. Il est dit qu'à la naissance de Seydina Limamoulaye les pêcheurs ont noté que la mer au large de la côte de Yoff n'a pas été salée.

Ecoutez et voyez comment Sambalaye DIOP raconte l'histoire (vidéo).

Sambalaye DIOP nous parle aussi d'une manière animée sur une source d'eau douce près du mausolée du grand marabout juste à côté de la mer. Ce puit est beaucoup utilisé par les habitants de Yoff et leurs voisins. Plusieurs de ses oeuvres sont en quelque sorte liées à la mer et le marabout. Ce dernier est revendiquée par la communauté lébou comme un de leurs chefs spirituels à ce jour.

Sambalaye DIOP raconte des histoires de son grand-père sur le grand marabout des pêcheurs de Yoff (vidéo), Seydina Limamoulaye. L'une symbolise la relation étroite avec la mer d'une manière très spéciale - le marabout a ordonné à la mer de se retirer pour laisser la place pour les gens de s'installer ce qu'elle a fait.

L'artiste se voit imprégné de la culture lébou et sa relation particulière avec la mer, mais aussi dans la tradition du grand maître spirituel et d'un sens de la mercé, qui caractérise fortement son art.

Il voit son implication dans le projet Mare Nostrum comme un prolongement du travail déjà commencé, en collaboration avec Aliou SALL et avec le CEM à Kayar.


Âgé de 39 ans, THIA comme le surnomment ses amis, est liée à la mer de deux façons par le biais de sa famille. Son père est un lébou (les gens de la mer qui vivent sur la péninsule du Cap Vert de Dakar); sa mère est du peuple Sérère Niominka, des gens qui vivent dans les îles du Saloum.

Mamadou s'est installé dans le centre historique de Dakar, le «Plateau». Il a utilisé le terme géographique et morphologique «Plateau» pour en inspirer le nom de son atelier d'art «TEAUPL'ART. Voir sa courte auto-présentation ici (vidéo).

On sent l'homme de la mer quand on regarde ses œuvres. Sur pratiquement tous ses tableaux nous l'avons vu, nous avons découvert un homme qui puise son inspiration dans et s'exprime sur des thèmes reliés à la mer, les valeurs culturelles et plus spécifiquement ceux de la culture lébou.

Les thèmes issus de la tradition lébou sont la célèbre danse "ndeup", la prêtresse, le lien entre certains chansons lébou et ceux des autres peuples africains de la mer, l'origine de la lutte traditionnelle et sa relation à la mer, tous inspirent Mamadou NDIAYE "THIA" profondément dans son expression artistique.

Dans son atelier, il révèle son art avec des expressions TEAUPL'ART, FESMIR et TEAUPLASSIKO.

TEAUPL'ART est la découverte des enfants ayant du talents dans les arts et qui n'ont pas forcément réussi à l'école.

L'idée de base est de leur permettre d'acquérir des compétences dans les arts, dans des activités artisanales et de la musique afin de les rendre capables à un âge précoce de faire face à des emplois, qu'ils peuvent déjà exercer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'apprentissage est axé sur les arts plastiques, la sculpture et la peinture sur verre.

Pour les compétences artisanales, l'accent est mis sur les batics, la fabrication de sacs et de recyclage des matériaux pour produire des objets d'art (par exemple, des abat-jour de calabasses).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TEAUPLASSIKO est à son tour la partie musicale des activités de Mamadou NDIAYE "THIA".

Il implique toujours des enfants (photo historique fournie par THIA).

TEAUPLASSIKO implique d'enseigner aux enfants comment faire la musique "Assiko", qui a vu le jour à l'abolition de l'esclavage, affirme Mamadou NDIAYE "THIA".

Au Sénégal, ainsi que dans le Nigeria et le Ghana, le même terme Assiko est utilisé, tout comme en Gambie et en Guinée, COUCOU est utilisé à la place (photo historique fournie par THIA).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ce type de musique la plupart des instruments est faite d'objets ou de matériaux recyclés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FESMIR est un festival initié par Mamadou NDIAYE "THIA" dans le cadre de ses multiples activités. C'est un espace d'expressions variées et une ouverture pour tous ceux qui en profitent et y participent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le projet de Mamadou avec les enfants ont commencé sur la plage. Son rêve était de créer un centre de l'ANSE-BERNARD.

Mais par manque d'espace, il a dû renoncer à cet endroit et mettre en place les ateliers AIGLO en villle.

C'est ici qu'il a regroupé ses différentes activités dans une entreprise: AFRIQUE ART CULTURE (2 photos historiques fournies par THIA).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mamadou peut tirer d'autres registres aussi! Il est aussi un homme du cinéma et sa relation exceptionnelle avec Moustapha NDOYE, directeur du documentaire «Combat pour la mer», a été la plus importante pour lui. Il a assuré la décoration du film «RIMBO POUR RAMBO" du producteur de film, JEANTELE.

Son talent tous azimuts lui a permis d'être un anchorman à TV5, directeur de "TGV" de Moussa Touré, décorateur d'un film tourné au Mali et un acteur comédien dans "Hyènes" de Djibril DIOP MAMEBETTY.

Lors de la réunion, Mamadou s'est vivement félicité de l'Initiative Mundus maris et du projet Mare Nostrum - La voix de l'Afrique de l'Ouest.


 

De marche du Centre socio-culturel à l'atelier de Tamsir Diogou SECK, Carla et Stefan ont goûté l'atmosphère d'une partie de Hann et pris quelques photos afin de partager ces impressions.

Le long du chemin ils ont rencontré une combinaison de structures solides et de travaux en cours. L'eau courante n'est pas disponible dans la plupart des ménages, bien qu'il y ait d'eau douce à proximité immédiate de la mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La route nous a amené au travers d'un marché couvert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les maisons sont pour la plupart en dur et ont de l'électricité, mais les rues ne sont pas pavées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des images de liders spirituels ou d'autres formes de décoration adornent certaines maisons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme son ami THIA, Tamsir Diogou SECK nous a présenté ses œuvres.

Les deux ont collaboré dans le passé, ce que nous avons découvert lors de la visite Tamsir dans ses quartiers de Hann.

Il explique son engagement à protéger la baie de Hann à travers ses tableaux, qui sont centrés sur des thèmes riches tirés de la vie et des pratiques culturelles de la population riveraine de la baie.

 

 

 

 

 

Jetez un coup d'oeil dans son atelier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un autre thème important pour son travail artistique est d'aborder l'émigration clandestine à partir d'angles différents.

Dans la suite nous montrons trois tableaux de cette ligne de travail.

 

Depuis longtemps, Tamsir Diogou SECK est engagé dans cette bataille impliquant également les écoles primaires dans les villages côtiers.

C'est pourquoi Tamsir est très intéressé par l'Initiative Mundus maris et plus particulièrement son projet Mare Nostrum - La voix de l'Afrique de l'Ouest.

Pour ce jeune artiste, le projet mérite le soutien du peuple de la mer.

Tamsir offre quelques commentaires par rapport au projet Mare Nostrum - La voix de l'Afrique de l'Ouest (vidéo).

 


 

Le village de pêche traditionnel de Hann est bien connu et à seulement 7 km de la ville de Dakar. Erigé en Commune d’Arrondissement en 1996, le village de Hann, se singularise par sa baie qui s'étend sur trois kilomètres et qui contient aussi un parc naturel. Le parc a depuis été remis en état et contient maintenant un lac et d'autres installations. Les habitants participent activement à sa préservation.

Le parc de Hann a ses origines il y a plus de 100 ans pour répondre à plusieurs besoins. Le plus important est le ravitaillement en eau douce de Dakar et de l'île de Gorée. La proximité de Hann à Dakar et son caractère marécageux conduisait au forage de puits à partir de 1900.

Son nom officiel est le Parc Forestier et Zoologique. Il couvre encore six hectares sur les 73 hectares protégés à l'origine. Une brève histoire du parc peut être vu ici.

Ibrahima, Carla et Tamsir cherchant l'ombre dans l'un des pavillons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le parc contient une colonie de pélicans qui nichent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue d'un pavillon au toît typique à paille.


 

Le Centre socio-culturel de Hann est un établissement public qui associe l'offre de formations de différents types avec des activités culturelles et sociales.

Il est utilisé par des personnes de différents groupes d'âge, mais les jeunes et les femmes sont des utilisateurs particulièrement fréquents.

Voyez ici la brève auto-présentation de Ibrahima (vidéo).

Ibrahima Seck est le gestionnaire du Centre et également Responsable de la formation en informatique. Ibrahima travaille avec l'Agence nationale pour l'éducation des jeunes et assure que les dix ordinateurs de la partie cyber-centre sont toujours en bon ordre. Voyez la séquence avec les explications sur les différentes offres du Centre (vidéo).

Parmi ces multiples activités programmées, le Centre socio-culturel de Hann offre des iniciations à une utilisation intelligente de l'Internet. Cette formation est très demandée par les jeunes, mais beaucoup de femmes prennent aussi le cours d'initiation afin de rester en contact avec les derniers développements.



Le hall spacieux pour des spectacles (vidéo) et autres manifestations culturelles (à droite) n'est qu'un des nombreux services proposés par le Centre. Il est l'un des points de rencontre sociale du village de Hann, qui fait maintenant partie du Grand Dakar.

Un type assez différent des activités favorisées par le Centre est le projet de micro-jardinage (vidéo), où les femmes sont initiées à des formes appropriées de jardinage urbain.

La culture de légumes est une activité lucrative à proximité d'un grand centre de consommation, il n'est donc pas surprenant qu'entre 600 et 800 femmes ont participé à la formation et restent en contact avec les derniers développements grâce au Centre.

 

 

 

 

 

Il s'agit d'une activité en collaboration avec la Ville de Milan en Italie du Nord. Milan avance actuellement dans la planification de la prochaine EXPO 2015 en proposant une alternative aux expositions universelles conventionnelles.

Le comité d'organisation souhaite mettre différentes expressions de la vie durable au centre du concepte pour l'EXPO.

Le partenariat avec Hann pourrait aussi être un champ expérimental de nouveaux types de relations fondées sur les principes de durabilité.

La photo montre l'entrée de la zone d'entraînement du projet de micro-jardinage.

Parmi les activités culturelles, qui se passent dans le Centre, il y l'entraînement du groupe de danse de Mamy.

Il mobilise des jeunes à la pratique de la choréographie de danse lébou accompagné par les tambours traditionnels.

 

 

 

 

 

 

 

Cliquez ici pour le voir pour vous-mêmes en action (vidéo).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le groupe de danse Mamy pratique aussi sur la plage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici deux séquences, activement suivies par des spectateurs, jeunes et vieux, qui trouvent que les rythmes du tambour leur vont dans les pieds, avec le son des vagues dans le fond.

Vidéo 1 avec une chorégraphie lébou.


Vidéo 2 avec une chorégraphie lébou.



Le village de pêche traditionnel de Hann est bien connu et à seulement 7 km de la ville de Dakar.

Le directeur de l'école secondaire (CEM - Collège d'Enseignement Moyen) est M. DIOUF.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La visite à cette école est un prolongement du travail déjà commencé par Ibrahima SECK avec le principal et les élèves. Ils ont mis en place un groupe de travail similaire à celui du CEM à Kayar.

Le principal du CEM de Hann, M. DIOUF, nous a reçus très cordialement, ce qui nous a permis de faire le tour de tout l'établissement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bâtiments propres ombragés sous les arbres creent un cadre attrayant.

Voir aussi la courte séquence d'images sur le cadre du CEM de Hann (vidéo).

M. DIOUF nous a aussi montré la salle informatique de son école, qui dispose actuellement de trois ordinateurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suite à la visite guidée dans l'école, nous avons rencontré le président de la représentation des élèves (foyer socio-éducatif), Mortalla LOUME.

Nous avons eu une conversation très intéressante sur la situation des élèves et le groupe de travail mis en place avec l'aide de Ibrahima.

Mortalla a confirmé avec beaucoup d'enthousiasme l'engagement du CEM à Hann et ses camarades à participer au projet.

 

 


Droit à la plage dans la baie de Hann, à côté de la jetée, les femmes dynamiques du secteur de la pêche dominent les activités post-récolte.

Elles pratiquent une certaine division du travail et l'on distingue, entre autres, les transformatrices de poisson, les femmes écailleuses et celles engagées dans la transformation et du nettoyage du poisson prêt à la consommation du produit frais ou congelé. L'activité la plus importante est, bien sûr, la commercialisation.

La grande famille de Yacine NDAW fait partie de celles impliquées dans la pêche, la transformation et la commercialisation. C'est ce qu'elle a à dire (en wolof) (vidéo).

Nous avons rencontré Yacine Ndaw, appelé DIAL, dans un cadre de type familial, où elle nous a présenté ses collaboratrices.

Ce sont des femmes comme elles qui assurent la partie principale de la commercialisation du poisson, qu'elles acquièrent tout frais des pirogues, quand elles viennent à terre.

La photo montre le groupe de Yacine avec Carla et Ibrahima SECK au milieu.

Les femmes sont connues pour leur bonne organisation et les vendeuses travaillent main dans la main avec  les écailleuses afin de préparer le produit frais pour leurs clients.

La séquence d'une courte séquence d'images montre les environs (vidéo).



Une des femmes du secteur de la pêche montrant fièrement une gros poisson écaillé à la vente.



Un gros plan de deux des femmes du groupe de Yacine.

Les femmes ont également parlé du problème de plus en plus grand d'obtenir suffisamment de poisson pour gérer leur entreprise - elles sont parmi les premières à ressentir les conséquences de la surpêche.

Elles doivent aussi faire face tout le temps à l'évolution des exigences du marché.

Cela est particulièrement important étant donné que le poisson est si périssable, en particulier dans le climat chaud du Grand Dakar et du fait que le poisson débarqué au quai de Hann est principalement commercialisé frais ou congelé.




Un gros plan d'un autre membre du groupe actif dans le secteur post-récolte de la pêche.

Cliquez ici pour voir des images (vidéo) sur les lieux de débarquement et du marché au bord de la mer dans la baie de Hann.


La baie de Hann est un des lieux les plus fréquentés de débarquement de la pêche artisanale.

Ce n'est pas surprenant étant donné la proximité d'un marché comme celui de Dakar.

L'arrivée des pirogues est toujours un événement vif en couleurs.

Mais ce serait une erreur de le ranger plus simplement comme pitturesque ou de folklore.

 C'est un travail ardu et le plus souvent un succès d'affaires ainsi qu'une façon de vivre encadré par une forte culture du peuple de la mer.


Une partie des captures est emportée rapidement vers des détaillants à Dakar, en éco-transport sur des charrettes.

Mème si ce moyen de transport est probablement choisi plus pour des raisons économiques plutôt que de considérations écologiques.

Une autre partie du produit fraîchement débarqué est immédiatement vendu au détail à côté de la jetée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il serait aussi une erreur de projecter la relation entre les artisans et les flottes industrielles (souvent étrangères) exclusivement sous l'angle compétitif et conflictuel.

Voici un cas de complémentarité: le  thonier japonais spécialisé à la pêche à la ligne est en attente des pirogues qui doivent lui livrer du poisson d'appât vivant.

Lorsque l'équipe repère un banc de thons, ces petits poissons d'appât ayant un comportement de former des bancs seront libérés pour provoquer une frénésie d'alimentation chez les thons.

Dans cet état, les thons se concentreront à la portée du navire de pêche et peuvent être pris plus facilement à l'hameçon. De cette façon, la qualité du produit est superbe.


 

 

Yoff est l'une des plus anciennes villes de cette partie de l'Afrique et mentionnée pour la première fois en 1432. Son caractère distinct et dynamique est fortement influencé par ses traditions de pêche et de l'économie tournant autour d'elle.

Cette ville d'environ 50,000 habitants a perdu une partie de ses terres communales dans les années 70.

Le gouvernement a ensuite saisi ces terres et construit l'aéroport international de Yoff sur ce terrain. Depuis 1996, l'aéroport porte le nom du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.

Iba GAYE (sur la photo à gauche, voir aussi la vidéo avec son message pour le projet Mare Nostrum - la voix de l'Afrique de l'Ouest) est le secrétaire général du «Groupement interprofessionnel» de Yoff.

C'est un leader très expérimenté, enraciné dans la longue tradition professionnelle et culturelle du lieu et de ses habitants, qui n'ont jamais cessé de développer et d'innover leur communauté et de trouver de nouveaux synthèses entre les traditions et les perspectives modernes.

Voyez une autre vidéo tournée sur la plage de Yoff avec Iba GAYE et Lamine DIABAN, un collaborateur.

A l'image des activités post capture sur la plage de Yoff, les deux continuent à expliquer leurs espoirs pour être impliqués dans la phase de réalisation (vidéo).

 

Avec l'aide de Aliou, Carla a rencontré plusieurs personnages, dont Ibrahima DIENE, l'un des pêcheurs.

Il est également conseiller communal. Regardez la vidéo pour ecouter ce qu'il a à dire (vidéo).

Les rencontres ont été documentées par des photos et vidéos. La richesse du matériel prendra un certain temps pour être  travaillée et il sera ensuite restitué de façon plus détaillée.


 

Une autre de ces réunions était avec un groupe de musiciens qui utilisent des instruments construits à partir de matériaux de récupération. Daouda MBENGUE est un chanteur et artiste, mieux connu sous le nom de NDIR.

Né en 1962 à Yoff, cet artiste lébou est bien connu pour l'utilisation de objets de la vie quotidienne recyclés comme des instruments musicaux, tels que des fus de carburant, plateaux métalliques, des cuillères etc.

Ceci est tout à fait dans la tradition des esclaves africains, qui, entre le 16ème et 19ème siècle, ont été expédiés vers les Caraïbes et les Amériques à partir de l'île de Gorée.

Grâce à un mélange de rythmes lébous et une chorégraphie de danse spécifique tel que "ndawrabine" et le "goumbé", le groupe fait la promotion de la musique traditionnelle lébou et joue régulièrement au Centre Socio-Culturel de Yoff, à l'occasion du festival des peuples de l'eau à Yoff et aussi en Europe.

En 1999 NDIR MBENGUE a sorti son premier album. Entre autres, il a aussi produit un film documentaire sur l'immigration clandestine intitulé «Yonnu Guedje", ceci en collaboration avec le comité de lutte contre l'immigration clandestine.

Malheureusement notre visite a coïncidé avec la disparution d'un proche de son voisinage, de sorte que Ndir Mbengue s'est limité à la simple introduction des musiciens de son groupe "Khandirane", Jazz, ainsi que des explications sur l'origine des objets transformés en instruments musicaux. Son album est disponible sur YouTube. Cliquez ici pour entendre la musique et voir la chorégraphie de la danse (vidéo).

Ndir Mbengue présente Souleymane SECK (en tenue blanche) et Omar SECK (en chemise violette).

L'instrument de Souleymane est appelé 'Thiole' avec un corps de matériaux recyclés. Omar joue sur un grand plateau métallique avec des cuillères. Le tambour à la gauche a été initialement un fus de carburant en plastique.

Voir les explications en direct ici (vidéo).

 

 

 

 

 

L'image suivante montre l'instrument de Souleymane SECK, le Thiole, au premier plan.

Au fond, le plateau métallique d'Omar SECK placé pour une meilleure résonance sur un réservoir de carburant d'un moteur hors bord.

 

La photo de droite montre les autres membres du groupe - plus de percussionistes.

Les différentes rencontres sont documentées par des photos et vidéos.

La richesse du matériel prendra un certain temps pour être digérée et ensuite mise à disposition de façon plus détaillée.

 


Le «ndeup» est une cérémonie traditionnelle lébou. Les Lébous la considérent comme une pratique de purification d'une personne afin de la protéger des êtres maléfiques. Ce n'est surtout pas une cérémonie folklorique. Elle répond plutôt à un besoin de protection. Chaque geste a un sens: les danses, le mil, le battement des tambours avec les litanies prononcées par la prêtresse. Très peu de personnes sont introduites dans les secrets de cette cérémonie qui se transmet de génération en génération; chacune sauvegarde ces secrets jalousement. Il était interdit de prendre des photos, mais des moments de la cérémonie sont inclus dans l'album vidéo NDIR Mbengue (voir page précédente).

Suite à la réunion de Carla avec les pêcheurs de Yoff, elle a participé à la cérémonie ndeup à trois jours différents. Dans une ambiance indescriptible les tambours et les danseurs égayant les habitants et les spectateurs avant que la prêtresse pénètre dans l'espace recintée, entourée de vieilles dames, à faire ses prières pour toute la communauté lébou.

Ibrahima DIENE, dit Para, explique certains aspects des danses et des cérémonies lébous (vidéo).

Au deuxième jour de notre participation nous étions bien accueillis à participer activement au côté de la population et Mme Carla a eu l’occasion de pratiquer le salut rituelle dans l’enceinte de la cérémonie avec la prêtresse comme le font les personnes locales.

Dans les moments précieux de la cérémonie ndeup, la tradition ne permet pas certains actes. La prêtresse a donc reçu Carla dans son salon privé où elles pouvaient discuter de traditions lébous en général et notamment de cette pratique de guérison.

C'est dans ce contexte que la prêtresse a lancé une invitation à Carla de se joindre à la grande fête de la communauté lébou de l'année prochaine. Cette fête a lieu à la fin de l'hivernage (saison sèche) et elle dure pour une période de 10 jours.


Kayar est un village traditionnel de pêche au nord de la capitale Dakar. Le CEM - Collège d'enseignement moyen - de Kayar a déjà collaboré dans les premières activités de notre initiative, d'abord dans une exposition commune des travaux des élèves du CEM de Kayar et l'École européenne de Bruxelles I à Uccle à l'occasion du 50ème anniversaire de l'École européenne (mai 2008).

L'exposition a eu lieu sous le parrainage de l'alors Commissaire européen de la recherche, le Dr. Janez Potočnik. Jetez un oeil ici pour la voir.

Les élèves ont parcouru un long chemin depuis. Grâce à l'enseignement de l'artiste Samba Laye DIOP, qui a gentiment pris en charge certaines leçons, il ont reçu un apprentissage supplémentaire à travers des visites d'élèves particulièrement intéressés dans le Village des Arts à Dakar. Vous pouvez voir les résultats d'autres productions dans lesquelles ils ont participé auparavant - un travail de groupe des élèves du CEM a depuis inspiré une vidéo d'une artiste grèque et d'autres activités.

Le principal du CEM, Abibou Diop, a été heureux de rencontrer Carla avec l'un des élèves, qui avait bénéficié des enseignements artistiques supplémentaires.

Ils sont intéressés à explorer de nouvelles voies de collaboration avec l'Initiative Mundus maris. Cliquez ici pour voir une courte séquence d'images capturant un moment de leur rencontre (vidéo).

Pour la taille du village de pêcheurs, l'école possède des installations modeste et ne suffit pas à accueillir tous les enfants.

Pour l'instant, le Collège ne dispose pas d'eau courante et une connexion Internet pour faciliter l'accès à un plus large éventail d'informations. La mise en réseau avec d'autres écoles en Europe et en Afrique est aussi encore parmi les choses à faire.

Le Principal a résumé l'histoire de Kayar, qui n'est pas seulement connu pour sa pêche traditionnelle, mais a aussi un potentiel agricole considérable. Ayant été fondée qu'en 2006, l'école est encore très récente.

Elle dispose de six salles de classe, une cantine scolaire et un terrain de footbal. Le reboisement est encore au début. La réalisation prochaine sera l'achèvement de toilettes. Le collège compte actuellement 400 élèves.

 

La cantine associée avec le Collège est une cabanne sur la plage avec une extension de mattes de paille afin de fournir une certaine protection contre le soleil intense.




Pour voir la courte séquence de
vidéo à propos de la cantine, cliquez ici.


Le battement de coeur de Kayar est la pêche artisanale. D'un côté à l'autre, les pirogues sont alignées sur la plage, la fierté de leurs propriétaires et des pêcheurs qui doivent braver la barre dangereuse qu'ils ont à passer pour se rendre sur les fonds de pêche.

La majeure saison de pêche à Kayar dure six mois (de novembre à juin). Pendant cette période, des centaines de pirogues convergent sur Kayar en provenance d'autres régions côtières du Sénégal et des pays voisins.

Jusqu'aux années 1980, la pêche a été particulièrement lucrative et l'agriculture était également fleurissante à Kayar. Dans la seconde moitié des années 1980, autour de 1986/7, les effets de la pêche industrielle sont devenus de plus en plus apparents. Dans ce contexte, les pêcheurs se sentirent obligés de s'adapter et introduire non seulement des engins plus modernes et plus performants, mais aussi de changer les méthodes de gestion.

Jusque-là, l'horizon des ambitions des jeunes a été d'entrer dans la pêche, de ne pas aller à l'école.

La photo suivante montre la vue sur la mer entre les pirogues alignées sur la plage. Les pirogues s'asseoient sur des troncs de palmiers afin de faciliter leurs déplacements.















C'est un travail ardu de tirer une pirogue à la sécurité de la plage. Des troncs de palmiers servent de rouleaux pour aider à accomplir la tâche.















La plage est aussi le lieu pour d'autres types d'actions: ici, les charpentiers sont occupés à la définition d'une nouvelle pirogue.

Le maître charpentier se fait aider par des jeunes apprentis.

Les compétences sont transférées de génération en génération, le tout sans des dessins techniques!



















Selon le type de pêche auquel elles sont destinées, les pirogues viennent dans beaucoup de tailles différentes.

Les conditions difficiles exigent également des travaux fréquents de réparation.

Les planches en bois sont maintenant rares et coûteuses.

Ce nonobstant, des pirogues en bois sont préférées aux bateaux en fibre de verre.

 

 

 

 

 




Aucune pirogue va partir en mer sans marquage spécifique, des sacrifices et toutes sortes d'autres cérémonies afin de mettre son travail sous une bonne étoile et de faire ramener son équipage et la cargaison en toute sécurité de chaque voyage.

 


“Les frontières s'ouvrent seulement si l'homme ose jusque les frontières”

“Afrique - Quel que soit votre pensée, de réfléchir à nouveau” - Jared Diamond

En 2005, cette expression de Jared Diamond a été le titre de couverture d'un numéro de "National Geographic" - et il revient maintenant dans mon esprit - un mois après le retour de ma première immersion au Sénégal.

Je ne suis pas encore vraiment en mesure de prendre une distance à tous les niveaux pour n'offrir que la toute première conclusion suivante - trop forte reste toujours l'émotion que j'ai fixé dans des versions synthétiques dans une des pages de mon journal intime à Dakar (ici un court extrait):

... Je suis venu comme une étrangère

mais depuis que je suis allée la première fois

avec le transport en commun

ma vision a changé

Je participe ...

... L'immigration clandestine ...

... J'ai connu des anges noirs

sortir de la solitude sépulcrale

d'une mer infinie, étrangère et hostile ...

Dans mon rapport officiel, publié sur notre site web, vous ne trouverez pas de note, qui vous permet d'imaginer dans quelle mesure ces jours au Sénégal sont devenus un exercice d'équilibre pour moi - en ce qui concerne le côté de la réalisation de mon programme d'une part et les expériences essentielles et parfois existentielles, qui ne peuvent être prévues nulle part, de l'autre.

Avant tout, sur ces pages, j'ai dû tout d'abord illustrer de quelle manière “l'Initiatrice du projet” était immergée dans l'espace de vie de la région et les circonstances exemplaires dans lesquelles elle a rencontré les personnes, qui seraient impliquées dans la réalisation du projet. En raison de la brièveté du temps, elle ne pouvait pas rencontrer tous ceux qu'elle aurait voulu, mais cela ne devrait pas empiéter sur leur participation plus tard, s'ils le souhaitaient.

En ce qui concerne cet objectif principal - pour préparer le projet «Mare Nostrum - La voix de l'Afrique de l'Ouest" afin que l'initiateur, en collaboration avec le coordonnateur régional, devienne capable de donner des impulsions dans le flottement de la vie -

qu'est-ce que cela signifie pour fournir la ligne de guide méthodologique permettant aux personnes concernées d'exprimer les racines essentielles de leur espace de vie par rapport à la mer - et, enfin et surtout, de développer leur propre point de vue.

A ce niveau, je peux répondre clairement que je suis revenue, non seulement enrichie et avec des idées claires comment mettre en oeuvre le projet avec l'équipe du Sénégal, mais je suis revenue aussi avec une vision forte sur les projets associés.

Un de ces projets associés en relation avec mon idée de départ (exprimée dans la proposition initiale plus complète en 2009) est de faire un film sur les femmes dans la pêche en Afrique de l'Ouest en collaboration avec une jeune réalisatrice.

Cette idée revient avec une grande puissance dans mon esprit après avoir participé à trois reprises dans la «cérémonie de ndeup» (avec les nombreux spectacles symboliques liés à la mer - comme par exemple le sacrifice initial et les actes de purification finale) et surtout après la réunion avec la Prêtresse lors de laquelle elle m'a invité à participer, l'année prochaine, à la fin de l'hivernage aux fêtes et cérémonies à Yoff, qui s'étalent sur 10 jours.

J'imagine déjà que cette participation pourrait devenir le début d'un projet exemplaire de film sur les femmes dans les communautés de pêche en Afrique de l'Ouest - parce que dans mon esprit la prêtresse est la clé de la première approche profonde sur leur nature, leur intégration sociale ainsi que leur statut culturel.

Je vois déjà animé devant moi un film en deux parties – moi-même, je me sentirai responsable de trouver et d'écrire l'histoire - en collaboration avec deux réalisatrices: une européenne et une d'Afrique de l'Ouest, respectivement, - deux perspectives sur les femmes de la mer - une aventure interculturelle.

L'une des raisons pour avoir eu la chance d'avoir une perception claire de certains des problèmes urgents de la région, a été non seulement l'assimilation de l'approche existentielle de la scène artistique visuelle africaine - comme je l'ai décrit ci-dessus dans mon rapport sur la Biennale de Dakar - mais aussi la grande chance de voir dans les événements Off de la Biennale deux films qui ont touché le centre de mon intérêt pour l'approche:

1) La lutte pour la mer

Documentaire, France 2002, Moustapha Ndoye

Plus d'informations: http://fr.wikipedia.org/wiki/Moustapha_Ndoye

C'est l'histoire d'une rencontre. Les hommes et les femmes du Sénégal et de la Bretagne (France), impliqués depuis des années dans la défense de la pêche traditionnelle.

2) Wax pour wax, les mots pour le dire

Documentaire à titre posthume, Moustapha Ndoye, Sénégal 2009

Plus d'informations: http://fr.wikipedia.org/wiki/Moustapha_Ndoye

En wolof, avec sous-titres français, des personnalités sénégalaises, connues et inconnues, donnent leurs mots de finition de l'immigration clandestine.

Ce film donne également une vision claire sur la volonté du peuple sénégalais: l'Afrique doit trouver le moyen de se développer par elle-même.

Oui, je suis rentrée enrichi et avec une grande affection pour la culture sénégalaise et le peuple sénégalais, avec leurs dimensions humaines, leur dignité et leur grand désir de surmonter la douleur du passé.

Je sais pas encore beaucoup de choses sur l'Afrique de l'Ouest - et jusqu'à présent principalement à un niveau intuitif - mais je prévois déjà des perspectives prometteuses qui sont encapsulées dans les termes suivantes de Jared Diamond - une personnalité ayant une connaissance approfondie de l'Afrique:

"Est-ce le continent africain est condamné éternellement à des guerres, à la pauvreté et aux maladies dévastatrices? Absolument pas. "

Carla Zickfeld

PS Un rapport de synthèse réunissant des courts aperçus de la recherche écologique et socio-économiques ainsi que les conclusions de la mission préparatoire est disponible. Il contient également une bibliographie de sources d'information pour le lecteur intéressé à se familiariser avec les différentes dimensions tout en mettant un accent sur les pêcheries ouest-africaines, leurs écosystèmes et les sociétés vivantes de la mer. Cliquez ici pour le télécharger.


Un grand Merci aux amis au Sénégal !

 



Premier Cycle - Mémoire collective

Pendant la deuxième immersion en Afrique de l'Ouest - dès que le budget sera acquiert - l'initiateur, en étroite collaboration avec le coordonnateur local, s'engagerait de définir, d'une manière exemplaire, les différents thèmes du premier cycle “Mémoire collective”:

    • Lieu de vie;

    • Notre mer en tant qu'élément de notre monde;

    • Le symbolisme de notre mer;

    • Les chansons au sujet de notre mer;

    • Les histoires, la poésie de notre mer;

    • L'art et le travail manuel inspirés par notre mer;

    • L'art cullinaire inspiré par notre mer;

    • Notre étude de la mer.

Chaque groupe devrait avoir à sa disposition un nombre à définir de panneaux dans un format à déterminer et les moyens pour réaliser une installation CD avec les parties sonore et visuelle.

  • L'équipement des écoles

Tous les groupes participants devraient être équipés de la même manière et devraient avoir accès d'Internet pour pouvoir développer leur présentation propre sur le site web de l'Initiative. La présence sur le web devrait être réalisée avec des logiciels qui permettent une manipulation facile.

A partir de la première immersion en Afrique de l'Ouest, l'initiateur abordera la mise en oeuvre du projet d'une manière exemplaire. Cela implique aussi de préparer les jeunes pour pouvoir visualiser leurs approches et puis aller plus loin de façon autonome - pas à pas. Chaque étape visualisée devrait être communiquée d'une manière synthétique sur la page web.

Deuxième Cycle - Conscience collective

Les principes seraient les mêmes que ceux appliqués lors du premier cycle - mais jusqu'à son début les divers modules scientifiques sur la situation des ressources dans la région devraient être disponibles sur la page web. Il existe déjà des publications pertinentes, dont certaines destinées à un publique non-spécialisé.


Le premier cycle, “Mémoire collective”, devrait se conclure avec une manifestation à Dakar qui relie les voix d'Afrique de l'Ouest au monde extérieur, par exemple avec le "Haus der Kulturen" (La Maison des Cultures) à Berlin, Allemagne, le Goethe Institut à Rome ou à Bruxelles, le "MOA" - Musée de l'Anthropologie ("New Arts - Across Cultures" ) à Vancouver, B.C. - Canada:

  • En collaboration avec des artisans locaux nous construisons une tente africaine pour accueillir les différentes voix de l'Afrique de l'Ouest - et associant les jeunes, les artistes (visuel, son, littérature), les scientifiques, les pêcheurs et les femmes impliqués - nous relions les voix, qui se sont manifestées, au monde extérieur.

 

La motivation de l'idée de construire une tente africaine pour accueillir les différentes voix de l'Afrique de l'Ouest :

Carla dit: "Lorsque j'ai rencontré Aliou Sall pour la première fois, à Amsterdam en juillet 2009, à l'occasion de la première réunion permettant aux membres de l'initiative Mundus maris de se rencontrer personnellement, il m'a montré la photo du bureau du principal du CEM Kayar. En ce moment, je croyais déjà qu'il serait important à l'avenir de médier la réalité authentique, quand nous faisons la route ensemble pour le changement interculturel."

  • Cette manifestation fournira l'expérience pour penser à l'organisation et au lieu de la manifestation qui devrait conclure le deuxième cycle “Conscience collective”.


Après les premières étapes l'initiateur pourraient déjà commencer à activer des partenaires potentiels - intégrés dans le «réseau de solidarité» - l'échange interculturel - pour le raccordement futur de Mare Nostrum / Sénégal avec les Premières Nations de la côte du Pacifique en Colombie-Britannique, Canada:

  • En reliant la manifestation finale de Mare Nostrum à Dakar avec la nouvelle section du Musée d'Anthropologie à Vancouver “Nouvel Art à travers des cultures”;

  • Par un échange entre artistes en Afrique de l'Ouest et Colombie-Britannique côtière, qui s'intéressent à nos objectifs ambitieux;

  • Par l'implication de personnes d'institutions de recherche scientifique et d'ONG environnementales d'un rénommé professionnel certain et ceci autour des problématiques suivants:

Le changement climatique – comment l'humanité se peut-elle adapter?

Des connaissances scientifiques pertinentes relatives au changement climatique – la médiation dans le réseau d'écoles

Développer une majeure conscience sur les risques du milieu côtier.

  • Collaboration avec les académies, les universités, les instituts spécialisés - intéressés par collaborer aux concepts de médiation sur le plan international, par exemple des publications multimédias;

  • La collaboration - après le premier cycle du projet Mare Nostrum - avec les universités, notamment des facultés de pédagogie d'art, pourrait refléchir sur la formation esthétique, proposé et expérimenté dans le projet Mare Nostrum: Que signifie d'intégrer le module de formation esthétique »Mare Nostrum» dans leur programme d'études.