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Saint Louis - la dernière étape de notre recherche en juin - un lieu emblématique

Même son emplacement en fait un lieu emblématique. Abrité de l’océan par la longue banc de sable “Langue de Barberie”, sur lequel est situé le village traditionnel de pêcheurs Guet N’dar – l’Historique de Saint Louis, un ile entouré par le fleuve Sénégal, est comme un monument de l’aspiration coloniale et impressionne son sens du passé avec chaque étape qu’on prend le long de ses rues étroites. Saint Louis était la dernière étape de notre recherche en Juin – et il me semblait que là les expériences variés et intenses de ce mois - à la fois avaient commencé à couler ensemble dans une rivière qui ne peut pas attendre à se jeter dans la mer, où les corrélations sont en attente dans les vagues de sauter en l’air transparent.

Pendant trois jours nous étions là – et chaque jour nous avons traversé le pont à la majestueuse et si généreusement aménagé Historique de St. Louis pour atteindre Guet N’dar, dans le but de notre recherche. Voici perd à peine un homme blanc – mais nous pourrions entrer sans entrave parce que nous étions accompagnés par un fils d’eux (Aliou Sall) qui s’engage pour les pêcheurs au Sénégal depuis qu'il est rentré de ses études en Suisse – et cela fait maintenant plus de vingt ans. C’était la raison pour laquelle les portes s’avaient ouvertes pour nous – en manière, que sur le seuil, nous avons été transformés à partir d’un étranger dans un ami.

 

Chaque fois je devais rester un moment au milieu du pont à veiller sur les rives de Saint Louis d’un coté et Guet N’dar d’autre coté. Et à chaque long regard ce lieu est devenu de plus en plus une métaphore pour la collision de cultures diverses – même si le temps de la colonisation est passé: «L’autre coté» n’a toujours pas de possibilité de s’éteindre géographiquement – et sur ce banc fin de sable, la mer commande l’arrêt d’un coté et la rivière de l’autre. Et le pont si court entre St. Louis, une attraction pour les touristes, et Guet N’dar, le village vitale - semble offrir aucun moyen de concilier ces deux mondes.

C’était à Saint Louis que même les rencontres avaient pris caractère emblématique, principalement causé par la population incroyablement dense du village traditionnel dans lequel est palpable, à chaque étape, à chaque entrée et séjour, la pression sociale. Et puis encore et encore à s’interroger sur la dignité des personnes – même dans le ménage pauvre il y avait un éclat, qui avait dirigé les perceptions sur les choses substantielles. Et il peut y avoir aucun doute, que c’est être enracinés dans leur culture, ce qui leur donne la force d’endurer la pression sociale dans la dignité. Mais jusqu’à quand cela peut fonctionner? Nous savons que les conditions de vie ne peuvent pas descendre en dessous d’une certaine limite.

 

Les rencontres à Saint Louis étaient impressionnantes, même si - au fond - nous n’avions pas découvert ni de tout nouveaux problèmes, ni d’autres conditions de vie. Nous avons seulement eu la chance d’entendre plusieures voix représentatives et très fortes, ce qui a provoqué la création d’une image riche et complère des points de vue variés, déjà entendus. En plus, une compréhension s’est créé relatif au constat que ce n’est pas la modernité elle-même qui met en péril une culture ancienne – aussi longtemps que la modernité ne remet pas à cause à font la tradition, vitalement présente dans la culture des pêcheurs et des femmes de la pêche; ce sont plutôt les effets connus de la mondialisation ou – comme il est aujourd’hui sur toutes les lèvres – de la globalisation, qui perturbent les règles bien établies et prouvés dans le tissu culturel, sociale et économique des communautés de pêche. En raison du fait de la réduction des moyens de production, mais surtout le fait que toujours plus de zones de pêche sont accordées aux investisseurs, pas seulement étrangers, une aliénation se répand – d’abords au niveau économique - mais aussi avec le risque à croitre dans le tissu social et culturel.

 

« Les pauvres sont fatigués » - ce sont les paroles du vieux et sage pêcheur Malick Gueye. Ce que cela peut signifier, nous le voyons actuellement dans les pays du Maghreb, oú un peuple après l’autre commence à s'interroger et à se rebeller. Malick m’a enseigné qu’en Afrique il y a un âge pour prendre la parole, un âge pour dire les mots qui portent et aussi ceux qui grondent, ceux qui adoucissent, ceux qui hurlent, ceux qui pleurent, ceux qui apaisent. Ceux qui enragent…

Awa SEYE - la présidente nationale des cellules féminines du CNPS - transformatrice de poisson et de sage-femme. Le CNPS est le Collectif National des Pêcheurs du Sénégal. Elle a offert l'hospitalité et généreusement partagé des expériences sur les nombreux défis et les réussites de sa vie.

Lisez la suite pour mieux connaître Awa Seye et cliquez ici pour un diaporama sur ses conditions de vie comme lors qu'elle raconte les nombreux défis de sa vie à Guet N'dar. Lisez aussi le reportage de Samba Omar FALL dans le NdarInfo sur la production et la transformation du poisson.