Mundus maris continue ses efforts afin d'engager des scientifiques, des administrations de pêche et des éducateurs pour renforcer les synergies et interactions entre « Institutions de recherche » et « Institutions scolaires »


 

Du 26 au 28 septembre 2012, s’est tenue à l’hôtel des Almadies à Dakar, la Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les Etats Africains Riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT).

Cet évènement a enregistré la participation des délégués des pays suivants : Maroc, République Islamique de Mauritanie Cap Vert, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Sierra Léone, Libéria, Côte d’Ivoire, Ghana, Bénin, Togo, Nigéria, Sao Tomé et principe, Cameroun, Guinée Equatoriale, Gabon, Congo, République démocratique du Congo, Angola et Namibie.

Mundus maris a été invitée et représentée à cet évènement par son coordonateur local basé à Dakar, Sénégal.

 

Notre contribution a été d’un grand intérêt tant pour notre association internationale que pour les interlocuteurs rencontrés venus du continent, mais aussi de l’Europe. En effet, ce fut l’occasion d’échanges riches entre acteurs « public-privé », « décideurs publics-ONGs » mais aussi une opportunité pour établir des contacts avec d'autres ONGs de la région.

Notre contribution portait concrètement sur le partage de quelques résultats et acquis enregistrés par Mundus maris dans le cadre du programme que nous mettons en œuvre en direction des écoles depuis environs quatre ans dans le domaine de l’éducation environnementale.

L’objectif principal visé dans le cadre de cette démonstration était de sensibiliser les participants rencontrés en général, et les scientifiques en particulier, sur la faisabilité et l’impératif d’une réelle synergie entre « Recherche scientifique » et les « Institutions d’enseignement primaire et secondaire » ; le but étant essentiellement de promouvoir la culture scientifique dès le plus jeune âge pour une prise de conscience collective sur la thématique environnementale en général, et celle des écosystèmes marins en particulier.

C’est ainsi que nous avons fait une démonstration en vue de partager avec les participants les résultats des activités pilotes conduites avec la FAO – Projet AEP Nansen pour développer et tester une valise pédagogique en appui à l'introduction de l'approche écosystémique des pêches. Ces activités se sont déroulées entre juillet 2011 et juillet 2012 en Gambie et au Sénégal.

A ce propos, les supports utilisés étaient le prospectus de Mundus maris, la règle de poisson et le poster sur l’écosystème de la Gambie et du Sénégal. Le prospectus a été ainsi diffusé à grande échelle, alors que pour les deux autres supports nous en avons fait la démonstration, tout en prenant le temps nécessaires pour faire le point sur le travail avec la FAO.

 

Dr Taïb Diouf, responsable du Programme cogestion au WWF, les représentants des ONGs de Guinée, Dr Hamadi Diop, responsable du Département recherche et système d’information de la Commission Sous-Régionale des Pêches (CSRP), Peter G.M. van der Heijden, Conseiller Pêche et Aquaculture, Centre for Development Innovation (CDI), Wageningen-UR, Pays-Bas, ont pu bénéficier de règles de poisson, qui pourront leur servir dans leur propre travail.

Les personnes avec lesquelles nous avons échangé ont accordé beaucoup d’intérêt à ce que nous avons réalisé avec les écoles.

Quelques délégués représentants des ONGs venues du Maroc, de la Guinée, de la Guinée Bissau et qui ont suivi avec beaucoup d’attention notre démonstration à l’occasion de sémainire, signalaient de vouloir examiner comment faire profiter les écoles primaires et secondaires de leurs pays respectifs.

Selon notre propre expérience, les activités tests sont fort utiles pour explorer des innovations et adaptations à un contexte d'enseignement et de contenus en évolution. Nous encourageons donc d'autres de s'y impliquer dans leurs respectifs contexts nationaux ou régionaux. Un travail en réseau pourrait alors servir de partage efficace des expériences et d'un apprentissage continue bénéfique pour tous. Nous constatons aussi que l'appui aux écoles est le plus efficace dans la durée (outre une action ponctuelle) et surtout quand il est inséré dans un cadre institutionnel durable.