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 Des jeunes au Sénégal envoient leur message

 

 

 

 

Grâce à des enseignants particulièrement engagés, plusieurs classes d'école au Sénégal ont élaboré des idées pour la Conférences des Nations Unies sur le Changement climatique à Paris. Ils se sont focalisées sur ce qui est important pour un avenir rassuré pour eux-mêmes et leur familles.

Magath Diop, Directeur de l'école Khadim à Hann, a donné la responsabilité pour l'exercice à son jeune collègue, M. Mbodj, qui nous a envoyé quelques photos et le message fort de Fatou FALL, 12 ans, qui s'est prononcée au nom de tous:

Ecoliers du monde, mobilisons-nous contre le rechauffement climatique. Vraiment ça chauffe et menace.

Dans la nuit du 30 août 2015, les riverains de la Baie de Hann au Sénégal n'ont pas dormi jusqu'au petit matin. En effet, la Mer, notre voisine malade, a détruit des maisons, des pirogues, emporté des habits, des médicaments et des ustensils. Le lendemain, les autorités ont parlé des conséquences du rechauffement climatique:

Chers parents, arrêtez des émissions de gaz à effet de serre. Nous avons peur des sécheresses, des maladies, de la faim et des inondations.

 

 

Mamadou Camara est un enseignant à l'école élémentaire Tafsir Demba Sall 2 à Mbour.

Il est fortement engagé à améliorer les conditions pour l'avenir de ses élèves et de toute la communauté.

Il a envoyé une autre série de photos avec souhaits et des conseils pour le Sommet.

Que ces voix soient entendues et prises en compte pour que ces enfants ont un avenir en sécurité dans leur propre pays, grâce aussi à la coopération et aux échanges internationaux.

 

Cliquez ici pour la vidéo avec «Une mer d'idées pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques»

 

Le reste est de l'histoire...

 

Les représentants officiels de 195 pays ont convenu au cours des dernières heures du Sommet climatique de l'ONU l'bjectif commun de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C à la fin de ce siècle. Les engagements qu'ils ont publiquement pris ne correspondent pas encore à la cible, mais les gouvernements ont également convenu d'examiner la performance d'un chacun tous les cinq ans et donc ouvrant la porte à des améliorations ultérieures.

La demande pour une élimination rapide de énergies fossiles était politiquement impossible compte tenu de l'opposition des pays dont l'économie dépend massivement sur le pétrole et le gaz, comme l'Arabie saoudite.

C'est une victoire des innombrables personnes qui ont travaillé sur la compréhension du changement climatique, sur la sensibilisation du public, sur le déclenchement des mouvements citoyens et des mesures d'action précoce.

A partir de maintenant, l'accent est placé sur la mise en œuvre de tous les engagements déjà pris et de combler les lacunes pour atteindre l'objectif d'émissions zéro aussi vite que possible. Les organisations de la société civile à travers le monde sont bien avisées de se concentrer sur le suivi de la réalisation et de contribuer à élargir et à approfondir des autres engagements. Non seulement tout le monde peut faire sa part, si petite qu'elle soit, mais les gros émetteurs comme l'industrie du transport aérien et maritime ont également besoin de se soumettre à ce régime, étant donné que, ensemble, elles représentent déjà environ 6% des émissions mondiales avec tendence à la hausse.

Nous sommes heureux d'avoir contribué à ce résultat encourageant du Sommet, mais nous savons aussi que beaucoup de travail reste à faire pour permettre les grandes transformations économiques et techniques nécessaires de se produire d'une manière socialement acceptable.