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Le 29 février à l'ULB

Il faisait assez froid à Bruxelles le 29 février 2012. Mais ce n'était pas dissuasif pour les nombreuses ONG, initiatives et associations, parmi eux Mundus maris, de s'installer au forum des ONGs. La crise de l'eau et les défis de la sécurité alimentaire, le changement climatique, l'injustice sociale, le commerce équitable et l'accès aux connaissances et aux conditions de vie décentes étaient au centre de nombreux stands et activités ce jour-là en réponse à l'orientation thématique de Campus Plein Sud de cette année.

La problématique abordée par Mundus maris a évidemment porté sur le lien entre la crise des ressources et la vulnérabilité croissante de nombreuses communautés côtières qui en dépendent directement sur les mers en bon état et productifs. Les messages étaient surtout focalisés sur ce qui pourrait être fait pour reconstruire les écosystèmes marins actuellement dégradés et pour ouvrir des possibilités pour les jeunes par une éducation axée sur la production et la consommation durables.

Les organisateurs de Campus Plein Sud 2012 à l'Université Libre de Bruxelles (ULB) ont opté cette fois pour les stands en plein air pour attirer davantage d'étudiants et de personnel à l'offre d'information et de discussion. De 10 heures à 16h30 l'avenue Paul Héger sur le campus du Solbosch de l'ULB a été transformé en une agora par des discussions engagées, du thé chaud et où beaucoup de tracts ont changé de mains.

MM NGOForum1Mundus maris a pour l'occasion partagé d'une tente avec une initiative visant à promouvoir la vaccination du bétail en Afrique pour soutenir les éleveurs de bovins dans leur lutte quotidienne.

Le stand de Mundus maris est devenu un point de rencontre pour des entrevues sur la crise de la pêche et pour explorer avec une association d'enseignants comment développer des mécanismes plus solides pour soutenir collègues enseignants en Afrique occidentale dans leurs efforts visant à introduire plus d'éducation sur l'environnement.

Les sandwiches des organisateurs et le thé chaud ont permis aux trois participants de Mundus maris, Christiane Daem, Cornelia Nauen et la bénévole Cleo Zhang, à braver le froid plus facilement, avec beaucoup d'autres de la communauté des ONG.