La qualité des statistiques sur la pêche en Afrique de l'Ouest a souvent été critiquée, principalement parce que les données sur les captures, les estimations de la biomasse et d'autres caractéristiques clés évaluées par les instituts de recherche nationaux et les administrations sectorielles sont souvent incomplètes et pas à jour, ce qui signifie que peu de stocks peuvent être évalués en toute confiance avec les méthodes conventionnelles à forte intensité de données. C'est là qu'un nouvel algorithme (CMSY) basé uniquement sur des estimations de capture et de résilience vient à la rescousse d'une gestion robuste dans de telles conditions de manque de données.
Du 20 au 27 septembre 2019, nous avons vu le nombre record de 7,6 millions de personnes descendre dans la rue et faire la grève pour des actions climatiques. La plus grande mobilisation pour le climat de l'histoire. De Jakarta à New York, de Karachi à Amman, de Berlin à Kampala, d'Istanbul à Québec, de Guadalajara à Asunción, dans les grandes villes et les petits villages, des millions de personnes se sont unies pour faire entendre leur voix pour la défense du climat.
Le dimanche sans voiture est un événement très apprécié dans l'agenda bruxellois. Il encourage les familles, les cyclistes et toutes sortes de groupes à envahir les rues et les parcs de la ville. Mundus maris a organisé à nouveau, un stand d’information à Mérode qui a fort attiré l’attention et de nombreuses conversations avec des passants.
Jeudi 19 septembre 2019, un excellent débat a eu lieu entre des étudiants de différentes études thématiques de l'Université de Belgrano, qui se sont réunis pour participer à un jeu de rôle interprétant les différentes parties en conflit d'intérêts
Ces deux journées du symposium “FishBase-SeaLifeBase” ont offert un éventail de présentations et d’interactions, plus fructueux que précédemment. L’évènement s’est déroulé les 9 et 10 septembre à Perth, au Centre de Recherche Indien de l’Océan (IOMRC) de l’Université d’Australie Occidentale (UWA). Le directeur Peter Veth et Jessica Meeuwig, chef du Marine Futures Lab, ont accueilli chaleureusement les orateurs et les participants en prononçant la "reconnaissance de la nation" habituelle. Lisez la suite pour quelques faits saillants.
Du 9 au 10 septembre 2019, la Société des pêcheries du Nigéria (FISON) et le projet «Améliorer la gouvernance des pêcheries en Afrique occidentale» (PESCAO) financé par l'UE se sont réunis dans les locaux de l'Institut nigérian d'océanographie et de recherche marine sur l'île Victoria, Lagos, pour discuter du potentiel d'action des acteurs non étatiques dans les secteurs de la pêche et de l'aquaculture en Afrique de l'Ouest.
Les lecteurs se rappelleront de l'inauguration de l'académie de la pêche artisanale durable (PAD) au Sénégal, fin 2018, comme contribution concrète à la mise en œuvre des Directives PAD. Un groupe important d'hommes et de femmes de tous les segments du secteur et de toutes les régions du pays, administrateurs du secteur et universitaires, avait veillé à une adhésion généralisée à l'idée et formulé des recommandations d'activités. L'étape suivante
WIOMSA, l'Association des sciences de la mer de l'océan Indien occidental, a organisé son onzième symposium du 1er au 5 juillet 2019 à Port Louis, à l'Ile Maurice. Le Comité d’organisation avait invité Cornelia E. Nauen de Mundus maris à prononcer un discours liminaire sur les questions d’égalité entre les sexes afin d’appuyer ses propres efforts de sensibilisation sur le sujet. Le symposium a débuté par de la danse, suivi de quatre jours de discours, des sessions parallèles de présentations orales sur un large éventail de questions marines centrées sur la région, et des sessions d'affiches détaillées ont laissé la place à ce discours et un grand nombre de sessions spéciales, principalement dans un cadre interactif le cinquième jour.
Juste avant le prochain symposium de WIOMSA, le réseau ‘Women in Marine Science’ (WiMS) et Mundus Maris ont organisé, ce 30 juin, un atelier pour discuter à propos du genre en science marine et dans la pratique. Quelque 30 femmes de différents horizons - chercheures de pointe, professeures, scientifiques, décideurs politique, étudiantes du Kenya, du Madagascar, de l'Île Maurice, du Mozambique, des Seychelles, de l'Afrique du Sud, de La Réunion et de la Tanzanie - se sont réunies pour explorer des actions à mener ensemble dès maintenant afin de garantir l’équité du genre dans leur travail sur la conservation et l’utilisation durable de l’océan Indian occidental.
Les femmes des secteurs de la pêche et de l'aquaculture sont-elles pour la plupart invisibles et sous-payées? Une méta-analyse d’études de cas réalisée sur quatre continents en 2002 avait permis d’identifier une telle tendance dans un large éventail de pays à différents niveaux de développement socio-économique. Lors de la Xème Conférence MARE de cette année à Amsterdam, Mundus maris a réuni un panel sur le thème de la parité hommes-femmes dans le secteur de la pêche. Il a examiné si, à l'heure des objectifs de développement durable adoptés par l'ONU en 2015, il était nécessaire de mettre à jour ces résultats.
La Conférence IMBeR Open Science Future Ocean 2 à Brest du 17 au 21 juin 2019 a réuni des scientifiques et des étudiants de nombreux domaines de recherche autour du défi «La durabilité des océans au service de la société: compréhension, défis et solutions». Plus de 300 femmes et 270 hommes inscrits représentant 59 nationalités de 48 pays ont passé une semaine à débattre et à partager les résultats de la recherche. Aliou Sall de Mundus maris faisait partie des quelque 45% de participants ayant de nombreuses années d'expérience.